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Books & Movies
7 octobre 2013

Diana - Oliver Hirschbiegel

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1er Septembre 1995 : La princesse de Galles et le docteur Hasnat Khan sont présentés l’un à l’autre par Oonagh Toffolo, amie de Diana, au Royal Brompton Hospital de Londres. Officiellement séparée du prince Charles depuis décembre 1992, Diana a connu plusieurs aventures amoureuses décevantes. Alors qu’elle s’interroge sur le sens à donner à sa vie, elle s’éprend du chirurgien pakistanais et, pour une fois, parvient à garder quelques temps secrète leur liaison. Son divorce définitivement prononcé en août 1996, Diana veut croire à un avenir possible avec cet homme qui l’aime avec ses qualités et ses défauts, indifférent à l’image d’icône princière qu’elle incarne aux yeux du monde depuis plus de quinze ans.
6 Septembre 1997 : Un homme effondré derrière ses lunettes noires assiste aux obsèques de Diana. Peu de gens reconnaissent Hasnat Khan. Alors que les tabloïds affirment que Diana s’apprêtait à épouser Dodi Al-Fayed, rares sont ceux qui savent que, peu avant son accident, elle essayait encore de joindre Hasnat pour le convaincre de revenir à elle.

 

 

Quand une princesse tombe amoureuse d'un homme du peuple...

Voilà une phrase qui pourrait résumer l'intrigue de Diana, le nouveau film d'Oliver Hirshbiegel. Le réalisateur allemand, auteur de La Chute, fait le grand écart en passant des derniers jours d'Hitler à l'histoire d'amour secrète de la Princesse de Galles.

Le ton est donné; dans ce film on parle d'amour et du choc entre deux quotidiens. Celui d'une belle aristocrate teinté de luxe et de raffinement et celui d'un jeune chirurgien pakistanais, fan de jazz, de football et de poulet frit.

Cela semble absurde et pourtant, ces deux-là vont s'aimer passionnément pendant un peu plus de deux ans. C'est cette histoire que nous raconte Hirshbiegel. Pourtant la question de la véracité des faits est posée; les témoignages sont vagues et, depuis la mort de Lady Di, le principal intéressé Hasnat Khan ne s'est jamais exprimé sur le sujet.

Au final, véridique ou non cela importe peu. Ce que l'on retient du film c'est sa belle mise en scène, quoique parfois un peu sirupeuse et mélodramatique, ses acteurs talentueux qui nous offrent un jeu juste, pointu et réaliste. La prestation soignée de Naomi Watts a été longuement commentée et complimentée mais une grande partie de la critique a oublié Naveen Andrews qui, après avoir charmé Juliette Binoche dans Le patient anglais, obtient son premier grand rôle au cinéma en volant le coeur de Diana.

Le film ne souffre d'aucun défaut majeur (à l'exception des placements de produits tels Dior, Audi, trop visibles et peu subtils) et atteint sans trop de difficultés son but; émouvoir le spectateur, lui faire ressentir de l'empathie pour la princesse défunte, de la colère contre l'archarnement médiatique et un certain dégoût pour les codes sociaux et culturels.

 

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