Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Books & Movies
7 octobre 2013

Le Congrès - Ari Folman

congres

 

Robin Wright (dans son propre rôle), se voit proposer par la Miramount d’être scannée numériquement, pour pouvoir librement exploiter son image au cinéma. 20 ans plus tard, Robin Wright est l’invitée d’honneur du Congrès de la Miramount Nagasaki qui présente sa dernière invention: vivre son film sur demande, sur simple prescription…

 

Après l'excellent Valse avec Bachir, Le Congrès est le nouveau film d'Ari Folman.

Le réalisateur exprime encore une fois son goût pour l'animation mais choisit de mêler les genres et d'offrir au spectateur une oeuvre hybride entre film d'anticipation et conte animé.
Il est difficile de brasser tant de genres et de supports dans un seul long métrage et pourtant Ari Folman l'a fait. Et surtout, il l'a bien fait.

Le Congrès est une fable savoureuse sur l'amour maternel, le temps qui passe et la quête de la jeunesse éternelle. Mais c'est aussi une critique virulente de l'industrie du cinéma, de la technologie galopante et de l'instrumentalisation des acteurs.

L'ensemble pessimiste d'un premier abord (l'échec d'une tentative de révoltes, une future société inégalitaire...) laisse toutefois transparaître une pointe d'optimisme; l'amour, l'entraide et la fraternité existent toujours.

Des thèmes si manichéens pourraient engluer le film dans un cliché stupide et niais. Toutefois, le réalisateur évite ces pièges et parvient à livrer une oeuvre intelligente et réfléchie, qui mêle film engagé et production esthétique.

Publicité
Publicité
Commentaires
Books & Movies
Publicité
Archives
Publicité