Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Books & Movies
1 octobre 2013

Quitter le monde - Douglas Kennedy




Du campus de Harvard aux rues du Berlin d'aujourd hui, en passant par le Maine, la Nouvelle Angleterre et le Canada, la trajectoire bouleversante d'une femme en quête éperdue d amour et de reconnaissance. Douglas Kennedy dans son roman le plus ambitieux à ce jour.
Jane n' a que treize ans lorsque, lors d un dîner à l ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu elle ne se mariera jamais. Une phrase d apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l échec de son mariage.

Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur. Pendant quatre ans, elle vit dans l ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures.
Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international.
Décidée à rentrer dans le giron universitaire, Jane devient professeur dans une petite fac de Nouvelle Angleterre. Là, elle fait la connaissance de Theo, un cinéphile obsessionnel, et donne naissance à une petite Emily qui fait toute sa joie.
Alors que, pour la première fois de sa vie, Jane se prend à croire au bonheur, le drame frappe à nouveau...
À bout de forces, Jane est tentée de quitter le monde, avant de trouver, au hasard d un fait divers odieux, la force de se raccrocher à la vie.



Les romans de Douglas Kennedy, malgré un style simple parfois proche du roman de gare, parviennent à nous faire découvrir un morceau d'Amérique, grâce à une histoire bien ficelée et des personnages attachants. Cette fois, la protagoniste est Jane Howard, doctorante d'Harvard, confrontée à un drame familial.

Cette histoire, plutôt prenante et très américaine dans le ton et les faits permet de découvrir l'univers des universités, des bibliothèques de campus, et de façon assez brève, du monde de la finance.

Pourtant, même si l'auteur tente de peindre un portrait réaliste, l'ensemble reste légèrement caricatural, les personnages secondaires sont (volontairement ou non) décrits à gros traits.

Douglas Kennedy utilise une fois encore le même système narratif, présentant un personnage central victime de la vie et de la société du XXIe siècle. On suit ce protagoniste dans une quête de la réhabilitation sociale ce qui l'oblige à passer par de nombreuses phases de désespoir et d'échecs en tous genres. Le schéma fonctionne plutôt bien, mais au bout d'une dizaine de romans construits sur le même modèle, le lecteur commence à se lasser.


Ce qui se dégage de Quitter le monde, c'est que l'auteur écrit toujours plus ou moins la même histoire. Pour nous dire quoi? Que l'existence est invariablement cruelle? Ou tout simplement que le lecteur est un idiot moyen auquel on peut reservir toujours le même discours sans qu'il s'en rende compte. Raté pour cette fois, Mr Kennedy.

Publicité
Publicité
Commentaires
Books & Movies
Publicité
Archives
Publicité